Si la crise sanitaire a eu pendant de longs mois un impact négatif sur de nombreux secteurs de l’économie française, ce n’est pas le cas du marché de l’immobilier. Bien au contraire, celui-ci a été soutenu par deux phénomènes complémentaires : d’une part les citadins, cloîtrés par des mois de confinements et de couvre-feu se ruent sur les pavillons en périphérie ou en zone rurale, et d’autre part la stratégie du « quoi qu’il en coûte » a entraîné une chute des taux d’intérêt pour les emprunts bancaires. Autre phénomène ayant son importance, l’été 2021 est marqué par un déploiement massif de la vaccination contre la Covid-19 (à ce jour, 50 % de la population dispose d’un parcours de vaccination complet) laissant présager un avenir plus serein en matière de lutte contre l’épidémie.
En conséquence de ces éléments, les ménages français sont touchés par l’optimisme et les perspectives concernant les mois à venir sont plutôt bonnes. Ainsi, il semble tout à fait vraisemblable que l’augmentation des prix de l’immobilier se poursuit. Hausse qui serait causée par la tension du marché, le nombre d’acheteurs potentiels étant en moyenne 10 dix fois plus élevé que le nombre de vendeurs. Néanmoins, cette dynamique pourrait s’atténuer fortement puisque 67 % des propriétaires de bien immobilier seraient actuellement convaincus qu’il s’agit de la période idéale pour vendre leur bien. Et ils sont même plus de la moitié à miser sur la poursuite de la hausse des prix. Reste à déterminer si ces intentions et si cette tendance se confirme. Une chose est sûre, l’évolution de la pandémie et du soutien de l’État dans l’économie joueront un grand rôle dans ce sens dans les mois à venir.